Une simple passante
de Liliane-Carol Benoit
ISBN: 979-10-95883-33-3
17,00€
Un enfant abandonné à la grâce de Dieu au pied d’un oratoire. Des vies fauchées, des vies brisées dans ce siècle l’un des plus sanglants de l’humanité. Un homme pourchassé parcourant les routes de Pologne et de Russie dans l’espoir de survivre, de retrouver les siens. Des bourreaux, des délateurs.
Mais aussi des mains tendues, quelques mains, aux persécutés par la barbarie nazie. L’homme parviendra-t-il à retrouver les siens ? Parviendra-t-il à fuir les fantômes du passé ? L’enfant pourra-t-il renouer avec ses origines, réconcilier ses deux identités, ses deux fidélités ?
Pourra-t-il faire symboliquement le voyage de Varsovie à Jérusalem ?
Mais aussi des mains tendues, quelques mains, aux persécutés par la barbarie nazie. L’homme parviendra-t-il à retrouver les siens ? Parviendra-t-il à fuir les fantômes du passé ? L’enfant pourra-t-il renouer avec ses origines, réconcilier ses deux identités, ses deux fidélités ?
Pourra-t-il faire symboliquement le voyage de Varsovie à Jérusalem ?
Vie du livre
Description
Préface de Haïm Korsia
Un enfant abandonné à la grâce de Dieu au pied d’un oratoire. Des vies fauchées, des vies brisées dans ce siècle l’un des plus sanglants de l’humanité. Un homme pourchassé parcourant les routes de Pologne et de Russie dans l’espoir de survivre, de retrouver les siens. Des bourreaux, des délateurs.
Mais aussi des mains tendues, quelques mains, aux persécutés par la barbarie nazie. L’homme parviendra-t-il à retrouver les siens ? Parviendra-t-il à fuir les fantômes du passé ? L’enfant pourra-t-il renouer avec ses origines, réconcilier ses deux identités, ses deux fidélités ?
Pourra-t-il faire symboliquement le voyage de Varsovie à Jérusalem ?
Mais aussi des mains tendues, quelques mains, aux persécutés par la barbarie nazie. L’homme parviendra-t-il à retrouver les siens ? Parviendra-t-il à fuir les fantômes du passé ? L’enfant pourra-t-il renouer avec ses origines, réconcilier ses deux identités, ses deux fidélités ?
Pourra-t-il faire symboliquement le voyage de Varsovie à Jérusalem ?
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Découvrez le livre de Liliane-Carol Benoit, et l’histoire des enfants cachés, dans ces émissions de radio :
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Conférence de l’auteure à la Bibliothèque polonaise de Paris.
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Extrait :
« Au crépuscule, faisant crisser la neige gelée de ses bottes de feutre éculées, Wislawa Kowalska serrait contre elle trois précieuses pommes de terre enveloppées dans du papier journal que sa cousine du village de Wyszkow lui avait données et se rendait à Radzymin.
Bien qu’elle se sentit fatiguée par les cinq kilomètres qu’elle venait de parcourir elle décida de faire un détour par l’étang. En chemin elle pourrait se prosterner aux pieds du sanctuaire de la Vierge Marie serti dans un bosquet de saules sans feuilles.
Et demander grâce.
La solitude et la faim avaient vieilli prématurément un visage qui autrefois affichait un sourire mutin et un rictus d’amertume creusait deux sillons de chaque côté de sa bouche. Ses cheveux blond vénitien tressés en une natte étaient maintenant parsemés de mèches grises.
A trente-cinq ans, elle se sentait usée.
Les seuls signes de vie sur son visage, alors qu’elle traversait la forêt, étaient les larmes qui coulaient de ses yeux bleu-gris. Des larmes sur son destin.
En septembre 1939, les nazis qui allaient bientôt écraser l’Europe, avaient envahi la Pologne et semaient la terreur jusqu’au plus petit village. Les habitants de Radzymin n’étaient pas épargnés par les atrocités des forces d’occupation. Pas un jour ne s’écoulait sans qu’un crime ne soit accompli avec le plus grand sadisme. Pas plus tard que la veille ils avaient éventré d’un coup de baïonnette une femme enceinte et crevé l’oeil de Mendel le hazzan. Les nazis voulaient éradiquer certains peuples de la surface du globe.
Au travers de l’obscurité grandissante, Wislawa aperçu une faible lueur. »
« Au crépuscule, faisant crisser la neige gelée de ses bottes de feutre éculées, Wislawa Kowalska serrait contre elle trois précieuses pommes de terre enveloppées dans du papier journal que sa cousine du village de Wyszkow lui avait données et se rendait à Radzymin.
Bien qu’elle se sentit fatiguée par les cinq kilomètres qu’elle venait de parcourir elle décida de faire un détour par l’étang. En chemin elle pourrait se prosterner aux pieds du sanctuaire de la Vierge Marie serti dans un bosquet de saules sans feuilles.
Et demander grâce.
La solitude et la faim avaient vieilli prématurément un visage qui autrefois affichait un sourire mutin et un rictus d’amertume creusait deux sillons de chaque côté de sa bouche. Ses cheveux blond vénitien tressés en une natte étaient maintenant parsemés de mèches grises.
A trente-cinq ans, elle se sentait usée.
Les seuls signes de vie sur son visage, alors qu’elle traversait la forêt, étaient les larmes qui coulaient de ses yeux bleu-gris. Des larmes sur son destin.
En septembre 1939, les nazis qui allaient bientôt écraser l’Europe, avaient envahi la Pologne et semaient la terreur jusqu’au plus petit village. Les habitants de Radzymin n’étaient pas épargnés par les atrocités des forces d’occupation. Pas un jour ne s’écoulait sans qu’un crime ne soit accompli avec le plus grand sadisme. Pas plus tard que la veille ils avaient éventré d’un coup de baïonnette une femme enceinte et crevé l’oeil de Mendel le hazzan. Les nazis voulaient éradiquer certains peuples de la surface du globe.
Au travers de l’obscurité grandissante, Wislawa aperçu une faible lueur. »