Description

Jacques Ferlay, jeune réfugié de guerre (1941-1944) a découvert la poésie comme sa nouvelle école. Elle circulait sous le manteau, à la fois joyau insolite et biscuit vitaminé.
Il eut tôt la chance et l’audace de rencontrer certains auteurs. Ces athlètes du verbe l’accueillirent souvent avec intérêt et lui livrèrent parfois un peu de leur magie. Après chaque rencontre et lecture attentive de l’auteur, il rédigeait un poème ou une note en prose pour fixer ses impressions.
Sur le radeau des Muses est le nom du cahier intime où, de 1949 à 2013, il consigna ces cailloux blancs d’une longue marche.

Jacques Ferlay ne se prétendit jamais poète, n’étant pas de ceux qui avaient tout sacrifié pour la poésie. Il eut la chance de rencontrer des poètes-éditeurs et certains le publièrent, tels Gérard Blua, Jean Princivalle ou des éditeurs associatifs. De nombreux inédits demeurent dont un dictionnaire « insolent », une « petite philozoophie » pleine de fables souriantes, des nouvelles et un roman.
Une part du bonheur dont a joui Jacques Ferlay et qu’il a tendu à répandre, il sait la devoir à cette attention soutenue que nécessite une vie d’écriture.