Les hommes, les loups et le vent
de Angelo Essone
ISBN: 978-2-37916-544-3
18,00€
J’ai 27 ans quand j’écris ces lignes dans mon train-train quotidien, et c’est toujours le cas d’ailleurs, mais j’ai tellement appris en l’espace de quelque temps, j’ai appris seul, en l’espace d’un confinement, puis d’un déconfinement. J’ai appris qu’on pouvait prendre de l’âge en quelques mois, et pas seulement célébrer ses années.
Qu’il est étrange pour un solitaire de se sentir d’un coup seul… puis finalement, réaliser que non, qu’il y a du monde autour de soi, une famille, des amis qui t’aiment et tiennent à toi, une mère plus sensible que les autres, qui ne supporterait certainement pas que tu t’en ailles, encore moins sans lui donner de nouvelles ; mais tu te sens tout de même seul. Seul au point de vouloir partir loin, seul au point de le rester.
Vie du livre
Description
J’ai 27 ans quand j’écris ces lignes dans mon train-train quotidien, et c’est toujours le cas d’ailleurs, mais j’ai tellement appris en l’espace de quelque temps, j’ai appris seul, en l’espace d’un confinement, puis d’un déconfinement. J’ai appris qu’on pouvait prendre de l’âge en quelques mois, et pas seulement célébrer ses années.
Qu’il est étrange pour un solitaire de se sentir d’un coup seul… puis finalement, réaliser que non, qu’il y a du monde autour de soi, une famille, des amis qui t’aiment et tiennent à toi, une mère plus sensible que les autres, qui ne supporterait certainement pas que tu t’en ailles, encore moins sans lui donner de nouvelles ; mais tu te sens tout de même seul. Seul au point de vouloir partir loin, seul au point de le rester.
Dans ces interrogations, une question se pose : qu’est-ce que l’amour ? Et puis deux, puis encore une autre ; et dans cette avalanche de questions, tu te demandes quel peut être l’ultime acte d’amour, l’ultime sacrifice ; et c’est certainement celui de ta personne. Car je voulais partir, mais j’ai compris que partir c’était potentiellement faire souffrir, mais rester c’était supporter ses maux ; il fallut donc choisir entre aimer les autres et aimer ses envies, je n’ai pas souhaité faire de choix, mais je suis incapable de faire du mal, alors je suis resté là, quitte à mourir d’envie.
Angelo Essone a grandi au Gabon. Mais malgré un avenir censé être tracé, il souhaite arrêter l’école assez tôt, car il n’y trouve pas sa voie, il veut avancer à son rythme.
Il veut partir se construire loin de sa chambre, d’où il visionne des vidéos de Sergio Ramos et lit des encyclopédies et autres Larousse. C’est déjà un amoureux des mots, ne supportant pas l’imperfection. Mais le football oublié, il veut toujours trouver sa voie et active sa passion pour le design. Parti de l’école de design seulement peu de temps après, il veut s’auto-enseigner car il n’y apprend pas grand-chose. Depuis, créateur autodidacte, il peaufine sa marque de chaussures, mais aujourd’hui, bien que designer ambitieux, sa psychopathie pour les mots s’est révélée être plus impactante que de simples objets pour les pieds ; il ne s’arrête plus d’écrire depuis le premier confinement. Il considère que l’écriture n’est pas une passion mais une nécessité. Il veut être écrivain car c’est le prix de sa liberté, et pouvoir un jour consacrer sa vie à panser les maux du monde, si les mots seuls sont insuffisants.