Est-ce que demain tout ira mieux ?
de Vincent Chalvet
ISBN: 9791042501921
20,00€
« J’ai pas changé. C’est le monde autour de moi qui n’est plus le même. Le monde s’active. Des milliers de kilomètres d’escalators, de tapis roulants et de futurs TRR*. Le monde s’accélère et moi, moi comme un crétin endormi, je demeure immobile. […] »
Vie du livre
Description
« J’ai pas changé. C’est le monde autour de moi qui n’est plus le même. Le monde s’active. Des milliers de kilomètres d’escalators, de tapis roulants et de futurs TRR*. Le monde s’accélère et moi, moi comme un crétin endormi, je demeure immobile. Parfaitement et outrageusement statique. Statufié. Pompéisé. Bloqué, à l’arrêt, derrière le camion poubelle, ou pas dans la bonne file d’attente du péage ou du supermarché.
“Mesdames et messieurs votre attention, s’il vous plaît. Je vous informe que nous allons stationner environ deux ans pour régulation du trafic.”
L’acédie s’est emparée de moi et me voici à l’écart de toutes ces sempiternelles évolutions. En retrait. Sur la bande d’arrêt d’urgence. Sur la touche. Un peu knock-out. Un peu soul. Un peu grisé. Je m’étais assoupi et celle que j’aimais est partie. »
*TRR : Trottoir Roulant Rapide
Vincent Chalvet est né un mardi. Il débuta ce livre le 14 mai et en acheva sa relecture à 22 h 31.
Découvrez l’avis des lecteurs :
« J’ai fini ce livre il y a quelques jours. Un grand bravo pour la réussite de l’exercice ! Quelle belle plume a l’auteur ! Sacrée histoire, mélange de la vie de l’auteur et de fiction j’imagine ? J’ai adoré le style et l’humour, la manière de voir les choses de la vie, ce côté torturé. Le personnage d’Alice, la vie à l’hôpital, le rapport à la maladie. J’ai vraiment beaucoup aimé tourner les pages de ce livre. Encore bravo, dévoiler une part de son intimité me rend admirative. Il faut oser et l’exercice est particulièrement difficile. L’auteur a pleinement réussi ! Je n’hésiterai pas à recommander la lecture de ce roman. Je suis très heureuse de l’avoir lu en avant-première. Encore bravo !! »
– Lucile
« J’ai lu ton livre.
(… Ménager un temps d’intense suspense…)
J’en sors estourbi, époustouflé et admiratif.
Aucun doute, tu sais écrire. Je veux dire que tu sais non seulement rédiger mais aussi susciter des émotions, éveiller des souvenirs et des similitudes qui touchent le lecteur.
Ton écriture fourmille d’idées et de références.
Il se trouve que n’étant qu’un peu plus âgé que toi celles-ci et nombre de tes renvois de bas de page (variés, cultivés) me parlent (très) bien. D’autres, simplement, m’instruisent, me divertissent, m’intéressent ou m’interpellent.
Après, je dois aussi avouer que pour ma part j’ai parfois eu un peu de mal à suivre le fil. Particulièrement dans les 40 premières pages. De sorte qu’en ce qui me concerne, le courrier d’accompagnement fut le bienvenu.
Et puis j’aime assez que tu t’adresses parfois au lecteur (et aux comités de lecture des grandes maisons d’édition).
J’ai aussi un faible pour certains passages ou chapitres. Dans la première partie, notamment, le descriptif de la maison des grands-parents, l’évocation de la Grande Guerre ou les souvenirs d’enfance de Thomas (l’épisode de la boulangère qui ne donne plus de chouquette faisant réaliser au héros qu’il quitte ce corps qui ne lui permettra plus jamais d’en avoir gratos !), tout cela est touchant et émouvant, en un mot : juste.
De même, pour la séparation d’avec Alice, vers la fin. Puis le RDV dans le Marais avec la définition Wikipédia ou équivalent, trouvaille absolument géniale (et drôle).
Le truc enfin c’est que je n’ai pas à ma connaissance d’autre écrivain parmi mes connaissances. J’ignore si c’est toujours le cas, mais la lecture de ton livre a sans cesse titillé mon esprit pour tenter de déceler ce qui était « vrai » et tiré de ta vie personnelle (tu as vraiment fait la guerre en Croatie avec les Casques Bleus ?!!).
L’histoire se termine plutôt bien pour la santé de Thomas. Mais quoiqu’il en soit, je garde une image hilarante de cette grave maladie qui ne l’est pourtant pas du tout : celle de la peau qui évolue comme une calzone au fur et à mesure des tests d’allergies. Oh, et puis aussi l’ironique attaque à l’encontre des militants écolos de Greenpeace…
Bref je m’arrête-là car il y a tellement de trouvailles, de clins d’œil et de références que ce serait trop long. »
– Sylvain