Description

Il a fallu des millénaires de réflexions pour tenter de comprendre avec l’interrogation sur les origines, l’origine de nos origines. On a fini très tôt par faire croire aux pauvres gens qu’ils avaient été fabriqués par une sorte de mécanicien qui siégeait dans les cieux. D’histoires pour enfants sages, ces récits sont devenus la matrice des religions. La confusion est si répandue que la plupart des humains en sont venus à ne plus savoir comme le dit une formule : à quels saints se vouer. Voilà des centaines de milliards d’âmes fracassées d’avoir été instrumentalisées pour le pire. Il n’y a pourtant aucune fatalité à accepter de se condamner soi-même. Or, l’avenir de l’humanité n’est en rien garanti sous la menace des références religieuses. Il n’est pas dit que l’humanité sortira indemne des effets nocifs de l’endoctrinement religieux. La thèse de l’auteur propose d’en protéger les enfants.

Je suis né en 1947. C’était en Guadeloupe au lendemain de la guerre. Après le collège à Pointe à Pitre et le lycée Baimbridge aux Abymes, je me suis tourné vers des études de philosophie. Ce fut le cas plus de quatre ans à l’université Paul Valéry à Montpellier. J’y ai suivi les cours de Francis Courtès, puis de Michel Henry. J’ai commencé à travailler comme professeur enseignant de philosophie en lycée à la rentrée scolaire de 1974. Cette profession n’est pas comme les autres, ce fut en tous cas un régal. J’ai pu proposer dans ma région une consultation de psychanalyse existentialiste. Cela continue. J’ai beaucoup de mal avec les culpabilisations que des systèmes idéologiques projettent sur les humains pour les accabler. Je ne suis pas dupe de mes efforts pour faire valoir la dignité humaine, mais il y a de la nécessité dans cet enjeu.