Description

Cette œuvre s’inscrit dans le désir de faire vivre des mots qui, assemblés, formeront cette mémoire qui rattache, qui lie, à travers une quête où l’alchimie du verbe contribue à déployer le réel. Cette métamorphose voulue s’inscrit dans la force de vouloir plaire au travers d’un récit intime et authentique pour installer dans la durée cette recherche des fragments du temps, où la joie n’a d’égale que la confrontation de l’insupportable de la douleur de l’abandon, mais auprès duquel se succède aussi l’espoir essentiel pour continuer son cheminement.

« Il me faut un début.
Il me faut les mots forts qui frapperont le regard qui s’attardera sur cette première page. Il me faut lever le premier voile de cette histoire que je veux graver d’une pléiade de lettres afin de combler le vide. Il me faut commencer. […]
[…] Seule, je m’en vais suivre une quête dont j’ignore, alors que le jour apparaît, comment elle déroulera sa toile. Je crois seulement en cette lumière. Elle est encore bien pâle et tente d’échapper à sa cage dorée pour devenir un pont. Celui que je dois franchir afin de me réfugier dans une vague de forme dont les traits formeront la narration. C’est, je le pressens, l’ultime espoir d’extirper cette déraison qui m’habite. »

Marie Demont vit et travaille au Pays basque, son parcours original l’a conduite à nous livrer aujourd’hui une œuvre tentant de partager la singularité d’une expérience de femme au travers d’un témoignage bouleversant écrit avec le cœur.