L’enfer du je(u)
de Jean Pierre Murillo
ISBN: 978-2-37916-179-7
19,00€
J’avais une femme que j’aimais, qui m’aimait, elle avait confiance en moi, même si elle savait que j’étais un gros menteur concernant mon vice, elle n’aurait jamais imaginé que je puisse descendre aussi bas et par là même, l’emmener avec moi dans cette chute abyssale.
Jamais je ne pourrais réparer ce que je lui ai fait vivre et qu’elle vit encore, tellement le traumatisme est énorme. Je lui demande pardon si toutefois, c’est possible.
Qui aurait pu croire que j’allais en arriver là ? Sûrement pas moi. Car je me sentais invincible, celui à qui rien ne peut arriver.
Je vivais dans le déni. Parce que j’ai toujours tout réussi, ça n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Et pourtant…
Vie du livre
Description
Tout allait bien, j’avais un super boulot, je me sentais bien dans ma boutique, mes clients m’appréciaient, je me mettais en quatre pour eux, je gérais ce qu’on appelle dans les petits villages, un de ces commerces de proximité où on vend du tabac, la presse, les jeux de la Française des Jeux, des boissons à emporter, des cartes postales, on fait aussi dépôt de linge, vente de livres neuf et occasion. Bref, le vrai commerce qui a son utilité dans un village de 2800 habitants au même titre que la boulangerie, l’épicerie, les coiffeurs, les bars, ses quelques restaurants, son fleuriste.
J’étais un privilégié, en tout cas, ce que je gagnais me permettait de partir souvent en vacances et prendre un remplaçant, car il n’était pas question de fermer une seule semaine. Et mes clients, où iraient-ils ?
J’avais une femme que j’aimais, qui m’aimait, elle avait confiance en moi, même si elle savait que j’étais un gros menteur concernant mon vice, elle n’aurait jamais imaginé que je puisse descendre aussi bas et par là même, l’emmener avec moi dans cette chute abyssale.
Jamais je ne pourrais réparer ce que je lui ai fait vivre et qu’elle vit encore, tellement le traumatisme est énorme. Je lui demande pardon si toutefois, c’est possible.
Qui aurait pu croire que j’allais en arriver là ? Sûrement pas moi. Car je me sentais invincible, celui à qui rien ne peut arriver.
Je vivais dans le déni. Parce que j’ai toujours tout réussi, ça n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Et pourtant…
Je m’appelle Jean Pierre MURILLO, j’ai 57 ans, j’ai toujours baigné dans l’argent, car j’ai été banquier 30 ans dans différents établissements bancaires, puis agent général d’assurance, 3 ans, une expérience malheureuse avec un associé et j’ai terminé ma carrière professionnelle dans un magnifique commerce de proximité, où j’ai exercé l’activité de buraliste, ce sera ma perte, car mon addiction aux jeux d’argent, principalement les paris sportifs, m’a tout fait perdre. Argent, famille, épouse qui m’aime et que j’aime encore, projets d’avenir, retraite dorée… Ma seule ambition est de reconquérir mon Amour et de dénoncer les pratiques du jeu par ses principaux acteurs. Ce sera mon dernier challenge.