Être(s)
de Allardi Jean-Bernard
ISBN: 9782384416318
17,00€
« Tout d’un coup un toit, un reflet de soleil sur une pierre, l’odeur d’un chemin, me faisaient arrêter par un plaisir particulier qu’ils me donnaient et aussi parce qu’ils avaient l’air de cacher, au-delà de ce que je voyais, quelque chose qu’ils m’invitaient à venir prendre et que malgré mes efforts je n’arrivais pas à découvrir. » Marcel Proust […]
Vie du livre
Description
« Tout d’un coup un toit, un reflet de soleil sur une pierre, l’odeur d’un chemin, me faisaient arrêter par un plaisir particulier qu’ils me donnaient et aussi parce qu’ils avaient l’air de cacher, au-delà de ce que je voyais, quelque chose qu’ils m’invitaient à venir prendre et que malgré mes efforts je n’arrivais pas à découvrir. » Marcel Proust, Du côté de chez Swann, éd. de la Pléiade, tome I, p. 178
« […] ce mystère nourricier, ce mystère réjouissant me poussait comme d’une poigne très vigoureuse vers la poésie ; plus il semblait se dérober à l’expression, plus je ressentais le besoin de l’exprimer quand même, comme si le travail que j’aurais à faire sur les mots pour y parvenir allait m’aider à l’approcher. » Philippe Jaccottet, La promenade sous les arbres, p. 19
Citations extraites de La poésie moderne et la structure d’horizon, Michel Collot, PUF, 1989
Il était professeur de Lettres. Il a toujours écrit. Poèmes, nouvelles, romans, théâtre. Il était parisien. Il aimait cette ville. Le voilà installé dans la campagne bourguignonne. Un choc. La beauté qui submerge. Les rencontres. Les émotions indicibles. Les yeux ouverts. Le temps qui ne fuit plus. Il ramasse tout. Et ça fait des poèmes.