Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
J’ai ressenti une immense satisfaction en réalisant que mon livre était enfin terminé. Il est le résultat de 10 ans de réflexion et de retours vers un passé parfois douloureux, mais aussi un rêve d’enfant. Je me suis toujours imaginé écrire un livre et bien que cet accident fut une épreuve, il m’a donné une très bonne occasion de réaliser ce rêve tout en transmettant mon optimisme.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Les retours ont tous été très positifs. Certains ont été agréablement surpris par la force et la positivité que dégage mon récit, d’autres ont demandé une suite, et presque tous m’ont rapporté ne pas pouvoir s’en détacher et l’avoir lu d’une traite, car ils étaient complètement plongés dans mon récit.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Cela a été une très bonne expérience, qui m’a permis de peser le négatif et le positif de cette épreuve. J’ai pu faire le point sur tout ça et mettre un point final à cette partie de ma vie tout en découvrant un nouveau but. J’aimerais pouvoir aider les personnes qui traversent ce que j’ai traversé à positiver pour s’en sortir plus facilement. Un bon moral est essentiel dans la convalescence.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
Ce qui fait toute l’originalité de mon récit est la positivité. En effet, je parle de mon très grave accident de circulation, de l’hôpital, du coma et du handicap, afin de montrer qu’avec de l’optimisme, on peut se sortir de presque toutes les épreuves. J’en suis persuadée. Cela a bien été perçu par les premiers lecteurs. Certains ont décidé de penser à ce livre lors d’une épreuve future pour positiver, tandis que d’autres ont juste apprécié avoir des larmes de bonheur après avoir eu des larmes de tristesse aux yeux.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Mon travail d’écriture a été plutôt long. Après avoir mis en place un plan, j’ai dû effectuer quelques recherches sur internet pour ne pas raconter de bêtises sur le plan médical ou sur l’historique du centre où j’ai effectué ma rééducation. J’ai aussi dû faire des recherches auprès de ma famille et mes amis pour que l’on me raconte certains événements dont je ne me souvenais pas ou partiellement. Enfin, j’ai dû modifier mon plan et raccourcir le livre lorsque j’ai eu l’idée de le publier pour transmettre mon optimisme. Je me suis dit qu’il fallait que je me concentre sur l’hôpital et la rééducation, et de ne parler de ce qu’il se passe après la sortie qu’en épilogue, afin de clôturer toute cette expérience. J’ai une mémoire auditive, alors pour me souvenir et me replonger dans cette partie de ma vie, j’écoutais des chansons qui m’ont aidée à cette époque tout en regardant des photos que j’avais prises pendant ma rééducation.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
J’ai déjà commencé mes recherches pour mon second livre. J’aimerais écrire sur l’histoire de ma maman, ses frères, et ses sœurs. C’est un livre qui serait un cadeau pour eux, et un héritage pour les prochaines générations de la famille. Sans trop en dire, ils sont 10 enfants abandonnés dans un orphelinat catholique, recueillis par mes grands-parents actuels.
Jessy Bosquet, auteure de La Force de vivre, disponible sur le site des Editions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.