Dans les années 70, un été, l’arrivée d’un jeune homme dans un petit village de la Drôme provençale va chambouler la vie d’un petit groupe de jeunes gens et plus particulièrement celle de deux amis d’enfance, jusqu’à bouleverser leur avenir à chacun d’eux. Un avenir qui semblait pourtant tracé.
Cette histoire répond pour moi à une interrogation profonde sur le pouvoir du libre arbitre sur le destin et inversement.
Par « libre arbitre » j’entends, la volonté de vivre sa vie au plus près de ses aspirations, de ses souhaits.
Le destin étant, lui, la puissance qui fixerait le cours des évènements d’une vie.
Bien sûr, je ne porte aucun jugement de valeur. Du reste, ça ne me semble pas possible.
Libre arbitre et destin sont évidemment pour moi liés à la vie. Le premier traçant, tout au long de l’existence un chemin, un chemin sinueux et, je dirais, créatif, qui passe son temps à croiser l’autre – le destin – lui par principe droit et disons raisonnable, rationnel.
Mes trois héros, enfin deux d’entre eux surtout, auraient – chacun – pu se contenter de vivre leur vie. Une vie qui semblait toute tracée. Mais voilà, le troisième, il faut bien le dire, un peu en « roue libre » au moment de leur rencontre, en cherchant un refuge dans ce petit village de la Drôme, sans le vouloir les a heurtés.
A partir de ce moment-là, la vie de chacun d’eux a pris une nouvelle direction. Je dirais que le libre arbitre a alors pris le dessus.
Il faut savoir que « Le belvédère des Soubises » est le premier opus, d’une trilogie rassemblée sous le titre « Les parts tendres ». Je peux dire qu’ils racontent tous les trois la même histoire mais pour le deuxième et le troisième romans vus à travers les regards des deux héros principaux qui sont Tomin et Laure.
Cela dit, pour l’instant les deux autres livres n’ont pas encore été édités mais, j’espère vivement qu’ils vont l’être prochainement car, ils éclairent bien, en fin de compte, cette histoire d’amour et apportent des réponses indispensables.
Pour conclure, je dirais que chacun peut se retrouver dans cette histoire parce que, là encore en fin de compte, elle parle de la vie, de l’amour et de la mort.
D’ailleurs, pour que chacun s’y retrouve plus facilement j’ai écrit ce premier opus sous forme d’un journal qui se transmet de génération en génération, mais aussi sous forme épistolaire, parce que chacun de nous jusqu’à une époque récente écrivait des lettres, et enfin sous la forme d’un roman inachevé parce qu’il n’est pas rare que, au cours de sa vie, certains éprouvent le besoin de se livrer à travers l’écriture sous quelques formes que se soient.
Vous verrez en lisant « le belvédère des Soubises » que mes héros voyagent beaucoup deux d’entre eux de façon effective, le troisième en mettant en scène des pièces de théâtre, ce qui, somme toute, est une autre façon de voyager et de chercher à échapper pour un temps au quotidien, pour ne pas dire au destin.
Retrouvez Le belvédère des soubises de Jérôme M. Forest, disponible aux éditions Maïa