Ces écrits témoignent de la difficulté des personnes originaires d’outre-mer et de la génération BUMIDOM de s’insérer socialement en France Métropolitaine dans les années 60. Cela a également été le cas dans les années 70 et 80. La présence en grand nombre des antillais, arrivés massivement par voie maritime et plus rarement par voie aérienne, compte tenu du prix excessif du billet d’avion à cette époque, n’est pas le fruit du hasard. Mais d’une promesse de trouver une vie meilleure outre atlantique, dans un contexte économique très inquiétant qui perdure encore aujourd’hui dans les îles. Un breton qui se rendait à Paris dans les années 60 était considéré comme français, alors pourquoi pas les antillais ? Cette problématique est expliquée dans cet ouvrage, car cette génération disons-le a été considérée comme étrangère alors qu’elle était bien Française. Cette génération a également eu du mal à se loger, car les propriétaires ne souhaitaient généralement pas leur louer des biens, par-contre les chambres de bonnes restaient étrangement accessibles.
Thibault Asin auteur du livre #lereveantillais