Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
Sur mon sentiment à la sortie du livre, j’ai ressenti un peu d’inquiétude par rapport au format (1 ouvrage moins épais), à la photo de couverture (les lecteurs dans mon précédent polar avaient identifié la Marina de Villeneuve-Loubet), et par rapport à la période de lancement en plein COVID (avec fermeture des librairies).
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Retours des premiers lecteurs satisfaisants, une fois qu’ils ont compris que je parlais de pensionnaires assassinés dans un établissement pour personnes âgées dépendantes, toujours à Villeneuve-Loubet.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
Cette expérience est nouvelle et me donne matière à réflexion par rapport aux 5 autres éditeurs avec lesquels j’ai travaillé (Arha, Ovadia, Riqueti, Edilivre, Le lys bleu). Chacun a ses méthodes et il faut essayer de se rapprocher au maximum de celle qui vous correspond le mieux.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
L’originalité du livre est de parler d’un crime en EHPAD, des établissements qui sont devenus d’actualité avec la crise sanitaire. Mes lecteurs ont néanmoins perçu une certaine continuité avec le précédent (“Coup de sang à la Marina”), à travers notamment le style “très années 50” selon certains, la façon de traiter les personnages, et les rebondissements qui entretiennent le suspens.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Le travail d’écriture s’est passé le plus simplement du monde : je voulais continuer à écrire sur Villeneuve-Loubet, et en même temps m’éloigner du port de plaisance. L’idée de prendre comme cadre un EHPAD situé à proximité s’est imposée naturellement, d’autant que je connais de par mon expérience professionnelle en Sécurité Sociale très bien ce milieu (connaissance des patients, mais aussi du personnel administratif et médical). Je crée mes personnages à partir souvent d’acteurs locaux, puis je mélange les caractères, j’en rajoute d’autres “existant ou ayant réellement existé” comme ce Marcel la salade, bien connu du parquet niçois.
Je n’ai pas de rituel particulier, si ce n’est de m’astreindre à des heures régulières d’écriture, plutôt le soir en général.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Mon prochain livre sera complètement différent, j’ai prévu de publier le 3ème tome de ma saga égyptienne (www.huguespoujade.fr), dès que nous aurons tourné la page du confinement.
Hugues Poujade, auteur de Vous avez le droit de garder le silence disponible sur le site des Editions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.