J'écris
de Daniel Okroglic
ISBN: 9791042504489
17,00€
« Mon équilibre se construit
sur cela même qui me détruit
Ma propre force est ma faiblesse
Ma seule urgence crée ma richesse »
Vie du livre
Description
« Mon équilibre se construit
sur cela même qui me détruit
Ma propre force est ma faiblesse
Ma seule urgence crée ma richesse »
Daniel Okroglic, poète de l’ultime
Animé par « ce danger permanent qui (lui) dit d’avancer », Daniel Okroglic écrit dans l’urgence des poèmes de résistance, des poèmes de combat. Ces poèmes sont des ripostes à une grave maladie orpheline, le syndrome de Mac Leod qui a fait du patient un humain puis un poète atypique. Car ce qui touche chez lui au-delà de sa carte génétique, c’est son humanité. L’écriture vient à Daniel Okroglic tel un don du ciel, alors que la maladie se fait de plus en plus présente en lui.
Daniel Okroglic est un jeune poète de cinquante-six ans. Champion de France d’aviron, ancien cadre du tertiaire, comme 450 personnes dans le monde, il est atteint du syndrome de Mac Leod, maladie neurodégénérative rare et auto-immune. Devenu « Daniel l’artiste » un printemps de 2021, après son premier recueil Heureux codex de la vie en 2023, il revient avec J’écris – Recueil de poèmes chimériques.
Rencontrez l’auteur :
- En dédicace le samedi 5 octobre à la librairie Mot à mot à Fontenay-sous-Bois (94120)
- Le samedi 16 novembre au salon du livre de Neuilly-sur-Marne
Daniel Okroglic a réalisé une vidéo pour présenter son livre, découvrez la sur Youtube
Animé par « ce danger permanent qui (lui) dit d’avancer », Daniel Okroglic écrit dans l’urgence des poèmes de résistance, des poèmes de combat. Ces poèmes sont des ripostes à une grave maladie orpheline, le syndrome de Mac Leod qui a fait du patient un humain puis un poète atypique. Car ce qui touche chez lui au-delà de sa carte génétique, c’est son humanité. Qu’est-ce que c’est être en vie et surtout, ça rime à quoi tout ça ? Confronté en permanence à cette question universelle tranquillement enfouie par la plupart d’entre nous, Daniel Okroglic, lui, tente des réponses.
La sensation de vivre, avec lui devient brûlante, il parvient à nous la faire partager dans ses dimensions les plus ultimes et c’est comme une pilule vitaminée : le lire donne du peps et on devient soi-même poète en le lisant.
Pour son second recueil de poésie intitulé J’écris, Poèmes chimériques, Daniel Okroglic se joue des limites en regardant de l’autre côté du sens des mots. Sa poésie se double ainsi d’un jeu d’adresse invitant le lecteur à regarder vers un ail-
leurs (cf. : « Délivre-moi tes mots », « Idée troublante », « Élégance timide », etc.).
Le poète, toujours prompt à parler de lui-même (cf. « Le désir », qui est son autoportrait) assume la simplicité de sa recherche artistique dans « Poésie facile ». Simple mais… efficace. Comme il l’écrit dans un des derniers poèmes durecueil : « Si l’adresse est exacte/Autant passer à l’acte/Épouser sa douleur/Et goûter à quatre heures Dont acte.
Découvrez deux avis à propos du livre :
Deux personnes ont été les témoins de l’éclosion de Daniel Okroglic. Comme la chenille devient papillon, le patient devient poète.
Animé par « ce danger permanent qui (lui) dit d’avancer », Daniel Okroglic écrit dans l’urgence des poèmes de résistance, des poèmes de combat. Ces poèmes sont des ripostes à une grave maladie orpheline, le syndrome de Mac Leod qui a fait du patient un humain puis un poète atypique. Car ce qui touche chez lui au-delà de sa carte génétique, c’est son humanité. Qu’est-ce que c’est être en vie et surtout, ça rime à quoi tout ça ? Confronté en permanence à cette question universelle tranquillement enfouie par la plupart d’entre nous, Daniel Okroglic, lui, tente des réponses.
La sensation de vivre, avec lui devient brûlante, il parvient à nous la faire partager dans ses dimensions les plus ultimes et c’est comme une pilule vitaminée : le lire donne du peps et on devient soi-même poète en le lisant.
Pour son second recueil de poésie intitulé J’écris, Poèmes chimériques, Daniel Okroglic se joue des limites en regardant de l’autre côté du sens des mots. Sa poésie se double ainsi d’un jeu d’adresse invitant le lecteur à regarder vers un ail-
leurs (cf. : « Délivre-moi tes mots », « Idée troublante », « Élégance timide », etc.).
Le poète, toujours prompt à parler de lui-même (cf. « Le désir », qui est son autoportrait) assume la simplicité de sa recherche artistique dans « Poésie facile ». Simple mais… efficace. Comme il l’écrit dans un des derniers poèmes durecueil : « Si l’adresse est exacte/Autant passer à l’acte/Épouser sa douleur/Et goûter à quatre heures Dont acte.
Marianne Vermersch, coordinatrice de l’association Les Accents têtus.
Amie dans la vie, Valérie crée la Fabrique poétique avec Marianne où elle découvre Daniel.
L’écriture vient à Daniel Okroglic tel un don du ciel, alors que sa maladie, le syndrome de Mac Leod, se fait plus présente à lui.
Dans La vie en vers, le langage, en ce qu’il contient de rimes, ces ritournelles sonores non sans rapport avec son passé de rameur d’aviron de compétition, devient l’allié de sa longue épreuve quotidienne.
Comme si le rythme des vers et le retour de la rime lui procuraient une sensation identique à celle du retour régulier de la rame, qui entre et sort de l’eau en cadence, mue par un effort physique… certes devenu impossible, mais qu’il rem-
place, avec la même intensité, par le tempo de son écriture.
Une substitution vitale du corps en l’esprit. Une mécanique poétique – association paradoxale – qui n’est pas sans rappeler l’exercice du surgissement des mots chez l’écrivain Charles Juliet : la poésie comme acte de survie.
Une dérive, certes, contrôlée toutefois : ainsi dans le glossaire de l’aviron, la dérive est cette mince plaque placée sous la pointe arrière de la coque, dans son axe longitudinal, et dont la fonction est de maintenir le bateau dans une trajectoire rectiligne.
Ramer sans autre équipage Léviter au fil de l’eau Mais une ombre au paysage Glisser pour rester là-haut
Mais si le poète emplit cette prosodie de son écriture en vers (qu’il transforme souvent en chansons), son absence, dans l’exercice forcé qu’il s’impose de la prose (« La vie en prose »), crée un puissant déséquilibre. Daniel Okroglic accepte alors
avec courage la fragilité poétique de l’inattendu, qui le rapproche du gouffre, mais de l’extase aussi.
Car il est question de peur, de la peur de la mort, et Daniel l’interroge, l’ausculte, la défie, la tord, la transforme en amour de la vie de façon incessante, récurrente, obstinée.
Et lorsque ses mots s’arrêtent pour contempler le monde (« Lune noire »), lorsque sa joie se pose sur une simple pâtisserie (« Délice Cannelle »), ou sur l’amour des siens (« Ma clémentine/Rose grenadine… »), on est ravi : le poète nous emporte dans le voyage chimérique de sa vie… et de la nôtre.
Valérie Barrios