Quel a été votre sentiment quand votre livre est paru ?
La parution du livre a été l’aboutissement d’un rêve. Je passais enfin du rêve à la réalité grâce à l’obstination de mes lecteurs. Comment ne pas rêver quand tout cela devient réalité en moins de 6 mois, début de l’écriture à la parution de l’ouvrage. Et je n’oublie pas mes généreux contributeurs qui ont cru en moi pour la sortie de ce livre.
Quels ont été les retours des premiers lecteurs ? Que vous ont-ils dit sur votre livre ?
Il faut revenir un peu en arrière. Ce livre est également l’œuvre d’une grande amitié virtuelle, pour la majorité, et l’aboutissement d’une forte demande de mes lecteurs. Je me suis remis à l’écriture lors du confinement et j’ai été surpris que la majorité des gens qui me suivaient sur les réseaux sociaux voulaient à tout prix que je fasse éditer mes écrits. Je ne peux que les remercier de m’avoir encouragé à le faire. Lorsque j’ai écrit Le Connard et le Coronavirus, une parodie du Corbeau et du Renard, qui a donné le nom à ce livre, je ne pensais pas que j’aurais autant de partages de cette fable. Une heure après sa mise en ligne sur Facebook, je dépassais déjà les 5000 personnes pour terminer quelques jours plus tard à plus de 220000. Lorsque vous regardez encore les commentaires élogieux, cela vous encourage à faire toujours mieux pour les remercier. Certains font de belles comparaisons, avec Jean de La Fontaine, mais il faut rester humble. Les lecteurs aiment la réalité de mes propos sous la forme poétique. Beaucoup le relisent plusieurs fois pour s’imprégner de l’ouvrage.
Que retenez-vous de cette expérience d’édition par rapport à votre travail d’écriture ? En avez-vous tiré des enseignements ?
J’ai envoyé mon tapuscrit à plusieurs maisons d’édition qui m’ont répondu favorablement. Mais je voulais une maison d’édition entièrement française à taille humaine. Mon écrit est ainsi écrit, imprimé et édité en France. Les Éditions Maïa m’ont suivi du début à la fin, en proposant un service qui est accessible à beaucoup de personnes. De la mise en page, à la création de la couverture et au suivi de l’édition, une personne s’occupe de vous tout au long de la vie de l’ouvrage et je remercie chacun d’entre eux pour ce projet abouti. L’enseignement principal que j’ai tiré de ce travail d’écriture est qu’il ne faut jamais avoir peur de ses rêves.
Quelle est l’originalité de votre livre selon vous ? A-t-elle été perçue par vos premiers lecteurs ?
Mon livre relate les ressentis d’un confiné dans une période unique et inédite de l’histoire de France : un confinement. Il fallait que je transcrive chaque jour ce qui se passait dans l’actualité, comment je le ressentais ou comment pouvait le vivre la majorité des français. La perception a été immédiate par les premiers lecteurs qui m’ont fait part que cet ouvrage va laisser indubitablement une trace pour les prochaines années.
Comment s’est passé votre travail d’écriture ? Avez-vous une méthode pour écrire ? Des rituels ou des astuces ?
Le travail d’écriture est essentiellement composé de tapuscrits. Je frappe quotidiennement sur les touches de mon ordinateur pour faire vivre les vers et les rimes. Sortis de l’imaginaire ou de la réalité, les mots et la sonorité des phrases sont importants. J’aime que le langage utilisé ait un double sens, vous permettant de rêver ou d’imaginer la situation même s’il est parfois difficile de trouver la bonne perception à la première lecture. Il m’arrive aussi de griffonner la nuit sur un papier, car les idées ne s’arrêtent jamais. J’aime bien commencer un poème à l’aube et le terminer rapidement afin qu’il soit disponible pour le petit déjeuner. L’écriture est devenue ainsi une obligation quotidienne fort plaisante. En ce qui concerne la méthode, je dirais, les méthodes, elles sont différentes en fonction de l’écrit : poème, fable, citation ou même chanson. Il me faut avant tout jouer avec les mots en vers et en rimes pour une sonorité chantante même si le thème est parfois difficile.
Envisagez-vous d’écrire un autre livre ? Si oui, sur quoi avez-vous envie d’écrire pour ce prochain livre ?
Le chapitre II est déjà en préparation et est bien avancé. Le confinement versus II m’oblige à continuer cette histoire qui est chère à mes nombreux lecteurs. Les poèmes que j’écris quotidiennement viendront donc enrichir ce deuxième opus.
D’autre part, je prépare également un recueil de fables et un roman policier qui met en scène un gendarme dont la vie va être bouleversée à la mort de ses parents. Une enquête personnelle et inédite à laquelle il n’était pas préparé.
Harry Corbeilles, auteur de Le Connard et le Coronavirus disponible sur le site des Editions Maïa. Cliquez ici pour le découvrir.