Ce livre, plein d’émotions, témoigne pourquoi Adrien en est arrivé à se donner la mort et le combat mené par sa famille après son envol pour que la justice soit rendue.
Depuis le suicide de son fils Adrien 20 ans étudiant en 3ème année d’école d’ingénieur aéronautique et spatiale, Monik Gorget se bat pour qu’enfin l’omerta soit brisé dans les grandes écoles, que les coutumes barbares des bizutages déguisés en week-ends d’intégration soient connues d’un large public afin de protéger les collégiens, les lycéens et les futurs étudiants.
À travers son livre « Le carnet noir d’Adrien – Toute la vérité sur le harcèlement en grande école aux éditions Maïa » elle raconte l’histoire de son fils en retraçant le bizutage très pénible et le harcèlement sournois qu’il subit et dit la vérité sur certains agissements. Elle espère secouer les instances policières et judiciaires et de mettre les établissements d’enseignement supérieur face à leurs responsabilités.
Le harcèlement est de plus en plus évoqué en milieu scolaire jusqu’au lycée mais il n’est jamais abordé au niveau des études supérieures. Malheureusement, les étudiants sont nombreux à mourir en silence pendant les week-ends d’intégration, lors de bizutage, et/ou suite au harcèlement subtil de jeunes adultes. Les étudiants sont les oubliés de la société en la matière, il est temps de se réveiller, de s’unir, d’en parler, de se révolter… Actuellement, il n’y a pas de réelle sanction au niveau des établissements et des étudiants. Tant que cette situation perdurera, il n’y aura pas de prise de conscience de leur part.
Adrien ne doit plus être suivi ! La vie n’a pas de prix.
Avant de se suicider, Adrien laisse des informations importantes à l’écriture du livre et des consignes à sa mère. En septembre 2018, Monik Gorget et son époux créent l’association « Adrien une justice pour les étudiants » afin d’alerter sur le harcèlement, les violences physiques et morales entre pairs qui se pratiquent pendant les études supérieures.
Lors de ses conférences, de ses séances de dédicaces, de ses interventions, Monik Gorget crée des liens avec les lecteurs, les jeunes victimes et leur famille.
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