Le livre s’intitule La Romance pour Canari et rend hommage à celui qui fut mon professeur de violon, Edmond Lorek, disparu à l’aube de sa centième année en juillet 2019.
La présence de l’univers musical éclaire le choix du titre. Edmond Lorek se plaisait à jouer Le Canari, polka de Poliakin. Son imitation des oiseaux lui a valu le surnom de Canari par ses admirateurs. Le sommaire en début d’ouvrage donne le ton. Les premières notes de musique s’introduisent sur une ouverture. Les titres de chapitres ressemblent à des sortes de pastiches (Pavane pour une enfance heureuse; Prélude; Fougue en sol mineur; Voyage en Sonatine; Suite en quatre saisons). La lecture s’achève sur un finale autour de plusieurs chants d’oiseaux (le rossignol, le rouge-gorge et bien sûr le canari…).
Bien plus qu’une dédicace musicale, le livre retrace des pans d’histoire avec en toile de fond celle liée à la Polonia.
Né en novembre 1919 de parents d’origine polonaise, Edmond grandit dans les corons à Marles-les-Mines (Pas-de-Calais). Il apprend à jouer du violon et obtient en 1937 et 1939 de prestigieux prix qui lui ouvrent la porte après la guerre de 1939-1945 vers une carrière de musicien professionnel. Sur son chemin, il rencontre stars et artistes de réputation internationale : Henri Salvador, Andrex, Yehudi Menuhin, Edith Piaf… Heureux souvenirs qui lui resteront marqués à tout jamais.
Mickaël Roussel
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