Au procès d’un immonde assassin, la rencontre entre l’ancien policier reconverti en privé qui l’a arrêté, et une jeune journaliste venue l’interviewer sur son témoignage, va faire naitre une histoire sentimentale qui déroulera une vérité aux antipodes de celle du procès. L’accusé n’est pas le vrai criminel, et seuls, le privé, la journaliste, et la juge Guidel qui a instruit le savent.
Dans cette vérité enfouie, quel rôle jouent le mari de la juge, financier mondialisé puissant, et l’imam Messaoui curieusement disparu, prédicateur influent dans les milieux associatifs de banlieue, aux ramifications internationales et financements multiples, à commencer justement par le mari de la juge ?
Sur fond d’histoires sentimentales fortes, de personnages déchirés, les trois forces vont s’affronter dans une machiavélique alchimie, qui en verra une détruire les deux autres.
Il faut voir ces personnages comme métaphoriques d’une classe sociale, l’hyperclasse mondialisée pour le mari de la juge, le sous prolétariat assisté et pour l’imam Messaoui, le combat des classes moyennes pour leur survie à travers un privé chef d’entreprise, une journaliste salariée, et une juge fonctionnaire. Les deux premières classes, coalisées dans un projet de domination, vont-elles parvenir à détruire la dernière, et se partager les dépouilles au profit de leurs délires idéologico-religieux ?
A moins que !
Machiavel n’ait décidé d’habiter la dernière, dans une incroyable construction que seule la fin du livre vous livrera.
Le lecteur trouvera dans son voyage toutes les clés qui le relient au monde contemporain, dans un brassage qui mêle polar politico financier, histoires sentimentales toutes aussi fortes qu’inquiétantes, et manipulations dans tous les camps.
Ecrire c’est proposer une controverse. La fin justifie-t-elle les moyens ? Le vrai sujet est sans doute là. Le lecteur tranchera.