L’adoption
L’adoption : sujet difficile s’il en est !
Quoi de plus douloureux pour un enfant que d’être abandonné par sa mère biologique ? Et, cela, surtout s’il est en âge de saisir le geste de celle qui lui a donné la vie.
Certains considéreront que ce geste peut être assimilé à un acte d’amour de la part d’une génitrice qui n’a pas les moyens financiers d’élever son enfant ; d’autres, attribueront cette décision à un acte égoïste.
Dans tous les cas, la victime sera l’enfant pourrait-on penser.
Mais tout cela n’est pas aussi simple qu’il pourrait paraître. De nombreuses nuances peuvent être objectées, de part et d’autre.
Et que dire des tracasseries administratives que subissent les parents adoptifs qui ne souhaitent qu’une seule chose : le bonheur du petit être qui doit leur être confié. Ne vont-elles pas, parfois, à l’encontre de l’intérêt de l’enfant que l’Administration est sensée défendre ?
Comme on le voit à l’exposé de ces quelques lignes, le sujet est vaste et délicat.
Adopter, c’est couper un greffon de la branche nourricière et le greffer sur celle d’une autre famille qui, parfois, élève ses propres enfants.
Mais si, pour les plantes, l’échec est sans conséquence grave et qu’il peut être considéré comme permis, il est tout autrement de celui de l’adoption.
Echouer, est interdit ! La construction d’un petit être en devenir est concernée. Il ne s’agit en aucun cas d’une décision qui doit être prise à la légère. Les parents qui souhaitent adopter doivent être conscients de leurs responsabilités.
On n’adopte pas pour soi ! On n’adopte pas pour combler un manque affectif ! On adopte pour le bien d’un enfant qui a subi le plus terrible des traumatismes !
Mais quelle est belle la joie d’un enfant à qui on redonne une seconde chance !
L’amour que l’on reçoit, celui que l’on donne, procure des moments de pur bonheur.
Le livre que j’ai écrit tente de répondre à l’ensemble de ces questions. Je vous en souhaite une bonne lecture.
Alain BONNEVILLE auteur des livres Un été en toute liberté… et Moi, 5 ans, déraciné
